Animaux empruntés

28 Janvier 2008 , Rédigé par Kaktus Publié dans #MNEMOTS TICS

Etes-vous "rusé comme le renard", ou bien "paresseux comme une couleuvre" ? Peut-être bien "myope comme une taupe" ?!...
Les termes empruntés au monde animal sont nombreux et tellement fleuris !
La "farce-fiction" qui suit n'est pas à prendre au 1er degré, (mais est-il besoin de le rappeler ? ) juste un petit exercice de style où les animaux sont une fois de plus, mes complices. La beauté, quant à elle, n'a aucun souci à se faire, c'est une notion trop subjective pour qu'on la résume à quelques "noms d'oiseaux".

"Que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme une mule, malin comme un singe, chaud lapin ou fine mouche, souvenez-vous, vous êtes un jour ou l'autre devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.
Souvenez vous... Vous l'avez connue sur la toile, et sur sur la photo, elle est super chouette ; ses yeux de gazelle vous font tourner en bourrique. Vous n'avez pas fermé l'oeil huit jours durant. Le dimanche matin, pas le temps de faire le loir et encore moins de taquiner le goujon ; vous sautez du lit, vos yeux de merlan frit bordés d'anchois. Par une cramine pas piquée des hannetons, mais zélé comme une abeille, vous vous préparez pour votre premier rendez-vous, gai comme un pinson.
Vous arrivez au lieu de rencontre frais comme un gardon malgré un froid de loup, mais pas un chat ! Vous faites le pied de grue un moment, vous demandant si cette bécasse vous pose réellement un lapin. Le type qui vous a obtenu ce rencard, avec lequel vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié : " Cette poule a du chien, une vraie panthère ". C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, pour un début, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois, mais finalement elle arrive. Bon, dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, elle peut bien faire sa chatte blanche, c'est une girafe plate comme une limande, un nez de carlin, myope comme une taupe et son regard est plus noir que l'aile d'un corbeau. Oh la colombe, un vrai pou, oui ! La vache ! Oh le thon ! En plus, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.

Dès lors, vous ne pensez plus à faire le paon, vous restez muet comme une carpe. Vous lui jetez un regard de basilic. La guenon essaie malgré tout de vous tirer les vers du nez, mais vous êtes plus fin merle qu'elle ne pense et vous noyez le poisson. Vous avez le bourdon, envie de verser des larmes de crocodile. La colère monte, vous devenez rouge comme une écrevisse. Mais plutôt que de monter sur vos grands chevaux et vous montrer butor en poussant des cris d'orfraie, vous finissez par vous inventer une fièvre de cheval ; et là, avec une mine de chat fâché, vous tournez les talons et filez comme un lièvre.
Habituellement, vous êtes doux comme un agneau, mais pas bête comme un âne ; faut pas vous prendre pour un pigeon ! Punaise ! Sûr qu' elle vous a pris pour un béjaune, un braque ! Et bien, qu'elle aille gobichonner plus loin avec ses dindons, maintenant !"

Kaktus