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JEUtuil

Flavine

17 Février 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

                      Les Amis d'Al (suite)      

   

   ... Tout juste arrivée,"Flavine", une aigrette minaudière et folasse (folache) aux célestes appas, d'une démarche exquise de légèreté diaphane, improvise quelques entrechats lascifs sur un parterre de muscaris.

Waouh ! Médusé, l'agami "Molette" en trompet(t)e de joie : "cette meuf a le swag" se dit-il ! Aux senteurs grisantes des niaoulis alentour, notre playmate s'enivre et son esprit chavire bien vite… La dugazon entre alors en transe, lâche quelques mots en bhojpuri et se prenant pour une devadasi ou une bayadère, poursuit sa choré avec une sorte de kathak ou un manipuri, enflammant chacun de ses gestes...

Diantre ! De biens charmants attraits ! De quoi raviver la flamme de n'importe quel "poilu" bromuré… et par la même… attirer non loin de là, l'œil goguenard de l'ineffable "Rodomont Babache", un hylochère grignard un peu cucu(l), certes plus habitué à la chouille entre potes, au rythme du mbalakh (mbalax) et aux danses flamencas qu'aux supernanas méga hypes, mais toujours prêt pour la "galipote". 

Notre sybarite bukavien au look hipster, en oublie son halitose ; il s'approche en douce de la garzette effrontée, apprécie l'impro théâtrale, et  après avoir lâché quelques gravelures, essuie illico une franche rebuffade. Oh le camouflet ! Inutile dans ces conditions d'espérer le moindre schmoutz (schmutz) ou quelque bizou (bisou). Devant cette rétiveté (rétivité) inattendue, et trémulant de rage, notre gogo lourdingue exprime encore quelques flatulences buccales et s'esquive daredare en grommelant et chougnant (chouinant) tel un galantin copieusement dindonné, un loser (louseur) absolu, se demandant pour le compte si c'était de l'art ou du cochon. De son côté, Flavine est carrément "shocking" d'avoir été prise pour une escort ou une callgirl et sa réaction ne se fait pas attendre :

- Boudiou (boudi, boudu), mais il est space ce mec ! Quel empaffé ! Et qu'est-ce qu'il peut refouler du goulot ("chlinguerschelinguer, schlinguer) ! Le cayon (caïon), le rustaud, le gougnafier, le bolos (s), le coitron,  le jobastre, le donjuan de pacotille, le bélître, l'infâme ! Mais quel trouduc ! Oust(e) ! Qu'il aille gobichonner dans son fanclub "au diable vauvert" avec ses dulcinées, piétrains et pécaris ; qu'il aille faire le matamore auprès de ses cochettes ​d'amour, ces cagoles bonnasses et transies, toutes ces pépet(t)es ô combien "chançardes" qui doivent se mourir dans l’attente de leur playboy de pacotille, roulées dans la fange ! 

  Morbleu... un madrigal et une coupette n’y suffiraient pas, se dit Rodomont ! Un quiproquo drolatique qui n'amuse pas du tout notre pinup ; juste ce qu'il fallait de goujaterie et de muflerie pour rompre le charme et éveiller chez notre lolita furibarde un sentiment trouble de misandrie… 

             
    à suivre...
          

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