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JEUtuil

les amis d'al

Les amis d'Al (prélude)

2 Mars 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

                        

       Dans le genre "texte à contraintes", ici, les mots imposés sont de vocabulaire peu courant et concernent plutôt la faune. (pourquoi pas ?!) Tous les mots figurent dans l'ODS.

Encore un prétexte pour acquérir du vocabulaire !
Mais cette fois, c'est "il voit des animots partout" ; ça s'appelle "une zoopsie". (non, non, sans blague !) Rassurez-vous, je me soigne ;  j'ai un copain marabout...

Bon. C'est une espèce de feuilleton animalier où mon copain "Alcade" dit "Al" convoque tous ses potes pour une grande kermesse... dans la jungle. Mais je vous laisse, ils arrivent....

         

     (A partir d'ici, vous le lisez dans le bon sens)              

 

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Tête de cortège (1)

1 Mars 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

  Les AMIS D'AL.          welcome-copie-2.gif           

      

                                  (ou zoopsie pour une révision scrabblesque)  

 

    Sous un épais nuage laiteux qui s'effiloche sur des milles par-delà la canopée, une interminable "méhalla" serpente à travers la sylve séculaire, à la flore luxuriante, exubérante et toujours verte. A sa tête, « Alcade». Seul, il mène ses ferventes ouailles à la « clairière sacrée » où il doit présider la grande kermesse.  

     S’appuyant sur un alpenstock noueux, cet ancien alguazil biscaïen (biscayen) encore ingambe dont l’œil malicieux pétille derrière des bésicles en fer blanc, semble venir du fond des âges. Souffrant d'une sorte de lucite, il a le visage vergeté et buriné des vieux broussards, et une canitie bien avancée perce à travers la paille d'un galurin (galure) fatigué. Il porte un maxi boubou alluré en nanzouk (nansouk) fauve, sous une sorte de chlamyde vaporeuse en fancy attachée sur l'épaule par une fibule mordorée. Avec son bandana de jaconas à reflets moirés, sa guerba en longotte sable, et malgré une sorte d'alfange ou katana en bandoulière ajoutant un côté baroudeur au personnage, il n'a rien du "mariachi". On dirait un patriarche respectable, les pieds nus dans ses spartiates tel un frocard ou un carme  déchaux.

         Après des jours de marche en ces lieux agrestes et cahoteux, harcelé sans relâche par le khamsin (chamsin), les culex, les chironomes, les tipules et tous les maringouins piqueurs genre simulie, il arrive au bout de son périple en atteignant enfin son lieu de rendez-vous, courbat(t)u(ré) et fourbu, las de traîner la savane. Il rejoint sous l’ aucuba son estafette "Baboune", un gentil alouate béninois aphone et recru de fatigue.  Il le charge cependant et sans délai de regrouper cette populace faunique grouillante et pour le moins bigarrée, pendant qu’il dresse son bivouac. Beaucoup d'entre eux sont déjà là et attendent depuis plusieurs jours. Ici pas de check ou autres salamalecs, en arrivant il faut surtout retrouver sa famille dans le bon arbre...

Sous une lumière blafarde, notre sagace "héraut" sans voix et toujours équanime, à défaut de portevoix, s'improvise corniste et fait carrément sonner l'hallali pour rassembler les troupes et secouer les traînards.

Au signal puissant de ralliement, certes moins pénible que le vuvuzela ou le tabala mais tout autant lançinant, c'est le branlebas général, les amis d'Al se pressent sur un tapis de saxifrages et autres plantes acaules qui recouvrent l'esplanade :

Les ânes "Aglyphe" et "Alpha bey", deux "grenadiers voltigeurs" nubiens bâtés et cossards (et non pas "bâtards écossais") mènent le cortège. Enjugués tels des bœufs, nos leadeurs (leaders) bonasses progressent cahincaha, ahanant et chignant , méchamment saboulés sous les coups de boutoir de "Joseph", notre pétulant bouc ânier de service, sourd aux hihans et autres giries de ces "lambins". Toujours frais et dispo, un nagaïka (nahaïka) à la ceinture, pas vraiment le genre à pateliner ce Jojo hâbleur !

Derrière nos solipèdes ronchons, "Bellot" - un onagre turkmène - soutient "Rosalie" sa compagne, plutôt bellotte mais touchée par le farcin ; un hémione kazakh jobard et un peu capon (« voire caponne puisque c’est une fille », chante Al.). 
 
Sur les talons des équidés, toussotant et larmoyante, voici "Aurélie", un alpaga "cathare" ; un parangon de vertu. Minée par un catarrhe tenace, la tristoune traîne sa carcasse à longue fourrure laineuse, et son spleen, haletante, dodinant (dodiner, dodeliner) de la tête, longanime. Elles s'est déchiré le cuir dans les cardères ou les chardons à feuilles d' acanthe qu'on appelle onopordons. C'est la lose ! Quelle scoumoune ! Un p'tit coup de rogomme entre deux snif(f)s et ça irait mieux ... En attendant, pour lui éviter de s'empierger, elle est soutenue et doucinée par "Serge" le lama, un tartarin dragueur mantouan toujours à la recherche de quelque gigolette, et "Lustucru", un guanaco abkhaze aux humeurs peccantes, maigriot et décrépit tant il est mité par le stress, le pisco et le chichon depuis le désamour de son ex bienaimée, "Salomé", une vigogne cachot(t)ière  et un peu godichonne. 

Pochard, un alpaca racho et zigzagant atteint de dysbasie, ainsi que deux faquins de ses amis camélidés, suivent à distance, tels des lacaunes, morigénant les chamelons traînards. On reconnaît "petit Robert" un méhari sfaxien huron et faraud, et "Figaro", un fier chameau dubaïote un peu chnoque (schnock, schnoque) ; certes pas des lettreux, ni des zaraguinas, deux gouapes pourraves et "schlasses" (chlasses) qui ne valent pas "chipette," deux pasquins ribauds, dégueus (dègue) et alcoolos, des charlots qui ne pensent qu'à s'arsouiller, et toujours prêts à chansonner ou fomenter quelque fadaise entre deux verres de schnick ou de lambic(k)…                 

    à suivre...        undefined               

 

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Flavine

17 Février 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

                      Les Amis d'Al (suite)      

   

   ... Tout juste arrivée,"Flavine", une aigrette minaudière et folasse (folache) aux célestes appas, d'une démarche exquise de légèreté diaphane, improvise quelques entrechats lascifs sur un parterre de muscaris.

Waouh ! Médusé, l'agami "Molette" en trompet(t)e de joie : "cette meuf a le swag" se dit-il ! Aux senteurs grisantes des niaoulis alentour, notre playmate s'enivre et son esprit chavire bien vite… La dugazon entre alors en transe, lâche quelques mots en bhojpuri et se prenant pour une devadasi ou une bayadère, poursuit sa choré avec une sorte de kathak ou un manipuri, enflammant chacun de ses gestes...

Diantre ! De biens charmants attraits ! De quoi raviver la flamme de n'importe quel "poilu" bromuré… et par la même… attirer non loin de là, l'œil goguenard de l'ineffable "Rodomont Babache", un hylochère grignard un peu cucu(l), certes plus habitué à la chouille entre potes, au rythme du mbalakh (mbalax) et aux danses flamencas qu'aux supernanas méga hypes, mais toujours prêt pour la "galipote". 

Notre sybarite bukavien au look hipster, en oublie son halitose ; il s'approche en douce de la garzette effrontée, apprécie l'impro théâtrale, et  après avoir lâché quelques gravelures, essuie illico une franche rebuffade. Oh le camouflet ! Inutile dans ces conditions d'espérer le moindre schmoutz (schmutz) ou quelque bizou (bisou). Devant cette rétiveté (rétivité) inattendue, et trémulant de rage, notre gogo lourdingue exprime encore quelques flatulences buccales et s'esquive daredare en grommelant et chougnant (chouinant) tel un galantin copieusement dindonné, un loser (louseur) absolu, se demandant pour le compte si c'était de l'art ou du cochon. De son côté, Flavine est carrément "shocking" d'avoir été prise pour une escort ou une callgirl et sa réaction ne se fait pas attendre :

- Boudiou (boudi, boudu), mais il est space ce mec ! Quel empaffé ! Et qu'est-ce qu'il peut refouler du goulot ("chlinguerschelinguer, schlinguer) ! Le cayon (caïon), le rustaud, le gougnafier, le bolos (s), le coitron,  le jobastre, le donjuan de pacotille, le bélître, l'infâme ! Mais quel trouduc ! Oust(e) ! Qu'il aille gobichonner dans son fanclub "au diable vauvert" avec ses dulcinées, piétrains et pécaris ; qu'il aille faire le matamore auprès de ses cochettes ​d'amour, ces cagoles bonnasses et transies, toutes ces pépet(t)es ô combien "chançardes" qui doivent se mourir dans l’attente de leur playboy de pacotille, roulées dans la fange ! 

  Morbleu... un madrigal et une coupette n’y suffiraient pas, se dit Rodomont ! Un quiproquo drolatique qui n'amuse pas du tout notre pinup ; juste ce qu'il fallait de goujaterie et de muflerie pour rompre le charme et éveiller chez notre lolita furibarde un sentiment trouble de misandrie… 

             
    à suivre...
          

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Chat alors !

13 Février 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

 

                  Les Amis d'Al (suite)

 

       ... Installés à l'abri dans les éricacées à drupes, "Pelure" et "Lutage", deux abyssins faméliques à l'allure chaloupée, et "Pitre", un élégant félin balinais avec son air de chattemite, exécutent avec maestria sous les fragrances subtiles des bigaradiers, un chachacha très rythmé qui laisse "Hercule" le burmese comme la vedette muette des bassins nippons : koï ! pardon, coi ! 


    A défaut d'arbres à chatons (amentales), une foultitude de  chats férals (féraux) ou à pedigree se sont rabattus en masse sur les chataires (cataire, s) pour accompagner les musicos, en dansot(t)ant,  ce sont :

« Speed Hermandad », un haret niais en quête de village et atteint de chorée ; "Neige" et "Blanchet", des angoras immaculés qui préfèrent la mazurka ; "Dyke" et « Chadburn », des rocke(u)rs "à banane" qui répètent un madison syncopé ; mais aussi "Amadou", un persan pouacre et chafouin à la gouaille insidieuse, fou passionné de tamouré et de mérengué ; "Arack" (arac, arak) et "arawak", un duetto de chartreux gourmés amateurs de forlane ; « Régis » et « Teddy », deux manx bogotanais mordus de cumbia ; "Arca(n)ne", un sphynx folkeux aussi frileux que rare, flanqué d'un sombre sicaire à la carrure de molosse et féru de rédowa ; ainsi que "Kriss" et "Elzévir", deux inséparables birmans sacrés, "fanas" de sirtaki. Beaucoup de croquenotes, et quel chahut ! 

     En faction sur une branche de doussié, les vibrisses frémissantes, et dressés comme des suricates (surikates), "Galate", un margay smurfeur à la fourrure splendide, et « Cayenne », un eyra guyanais, guettent le pépiement d'une bande de serins mozambicains sur un campêche voisin. Chavirés par le ballet lancinant des pioupious, nos épieurs aux yeux de lynx ont du mal à contenir leurs instincts, tels des minons affamés égarés dans une minque.                      

Au sol, un tiglon (tiglonne, tigron, ne) apeuré cherche sa mère, sous l’œil ensommeillé de quelques spécimens léonins nonchalamment étendus sous un iroko.

      A l'ombre d'un tchitola feuillu, un groupe de félins bamakois à la robe léopardée, groggys et assoiffés, et certes peu amateurs de… milonga, de maloya, de…"chacon(n)e", ou autre habanera, jouent au zanzi(bar) en rêvant d’un estaminet ou d’un speakeasy interlope où l'on ne paierait pas ses consos... Alanguis tels des ragdolls par des airs de batucada, ils rêvent qu'ils sirotent des tchapalos, des spritz triestins au champ ou au prosecco, des jellos multicolores, du pombé ou du karkadé et des boissons extradrys accompagnées de chat(r)ou, de popcorns, de bokits et de bliblis, en attendant l'"homélie...

Mais que pouic ! La réalité se montre bien cruelle pour nos félins comateux qui ne risquent pas le karoshi ou le burnout : pas plus de milkbar que de ryokan à l'horizon ; pas un fastfood, pas un bistrot ; pas même un troquet de tapas ou un marchand ambulant de burritos et churros ; c'est qu'ils ont le gorgoton tellement sec qu'à défaut des smoothies et autres milkshakes fantasmés (phantasmés), ils boiraient n’importe quoi, y compris de l’oxycrat !

Bien d’autres félidés qui ne fabulent pas s’impatientent au milieu des hibiscus (ketmies) à la floraison spectaculaire, et dans cette fauverie farfelue : "Goliath", un ocelot bolivien à la fourrure splendide, "Electro", un serval kenyan, "Diabolo" et « Barolo », deux caracals zambiens au pelage rouge vineux qui font une partie de charret, "Escobar", un kodkod appelé aussi chat du Chili, un puma jaguarondi péruvien, "Othello", un manul mongol infecté par le cowpox, un cougouar (couguar, cougar) brésilien,   "Aphrodite" , "Stevia", Amélie et « Patriciat », quatre panthères bahreinies (bahreinien, ne) au regard hypnotique, « Wallace », un once altaïque, Papyboom (papyboum) un oncille guyanais, « Melchior », un lynx bai, "Rapido" un guépard royal, « Octavo », un jaguar mexicain, "Glycéro" l'ocicat chocolat … Bref, un cercle cosmopolite de matous pimpants, sensuels et très… "mimis".

         à suivre                                         undefined

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Drôles d'oiseaux...

12 Février 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

                        Les Amis d'Al (suite)  

             
                                             oiseaux.gif           

... Etalant fièrement leurs silhouettes gracieuses dans les palmiers doums, les lataniers, les aréquiers (arecs), les pandanus, les tal(l)ipots, les kentias et autres arécacées, "hyacinthe", un ara magnifique et rieur et deux cotingas fuégiens aux parures vivement colorées, trônent, majestueux, parmi de nombreux percheurs.

Et notamment des sifilets noirs aux plumes filiformes, des grosbecs casse-noyaux au yeux rosés, des ménures samoans (oiseaux-lyre) dont la queue en éventail et le chant en émouvront plus d'une, des phalaropes limicoles à pattes lobées, des loriquets nectarivores au plumage chatoyant, des kakatoès (cacatoès) crêtés fidjiens, des loris à joues bleues, des jacquots (jaco, jacot) burkinabés (burkinais), des rosalbins australiens, des kéas néo-zélandais, des youyous sénégalais, des bengalis indiens, des incas à collier, des coquettes pailletées, des dryades, des colibris équatoriens, des todiers jamaïcains (jamaïquains), des astrilds ondulés, des amazones colombiennes, des perruches omnicolores, des sylviidés chanteurs qui n'ont certes nul besoin de serinette (fauvettes babillardes et efflanquées, phragmites aquatiques, cisticoles des joncs, rousserol(l)es effarvat(t)es, locustelles fluviatiles, pouillots…), des pinsons mandarins, des venturons corses, un couroucou argentin au dos vert iridescent, des shamas mahorais, des drépanornis guinéens, des trochiles hawai(i)ens, des moqueurs polyglottes ou corossol, des hochequeues bergeronnettes, des touracos violets, des coucous jacobin et autres cuculidés, des trogons citrins, des ictéridés genre goglus torontois, un carouge à épaulettes, des euplectes aureus, des rubiettes,  un zostérops du Japon, des canaris des îles et de nombreux méliphages vanuatuans (vanuatais, e, vanouatais, e)…  

 

D'innombrables bêtes à plumes intersexes ont élu domicile pêlemêle dans les avodirés, les okoumés, et les rutacées aux parfums délicats...

Une alouette calandre effrayée lance son cri de contact sec et nasillard, accroupie. Son chant d'appel aux autres alaudidés alternant les notes flûtées avec des sons à tonalité rauque, ne trouve écho qu'auprès de quelques hirondeaux égarés. Elle se retrouve alors encerclée par une pléthore d'oscines, des lulus landais, des tariers "plâtres", des cochevis huppés, des pipits (pitpit) "farlouse" ou "spioncelle", des jaseurs boréaux (boréals...)... des accenteurs "mouchet" (prunellidés) avec leur agréable gazouillis, des becfigues montois, un hypolaïs polyglotte, des gambette fins à pattes rouges, des pics "épeiche" (épeichette), des sirlis libyens, une ombrette ochracée, des passerine(tte)s haïtiennes, des becfins, des courlieux (courlis) cendrés, des lagopèdes alpins et des grouses écossais, des niverol(l)es afghanes, des viréos mélodieux, des sénégalis tachetés, des huppes fasciées, des apodidés genre martinets aux ailes éffilées, des kikiwis guyanais, des mésanges irlandaises à nuque chamois, des juncos ontariens, des mainates malaysiens, des corbins bleus, des parulines texanes (parulidés), des grimpereaux familiers aux couleurs cryptiques, des sizerins flammés à la calotte cramoisie, des chouettes, "cheveches", "hulottes" et "effraies", des chouettes lapon(n)es, des kakapos appelés aussi perroquets-hiboux, des échenilleurs pourprés ou à épaulettes colorées et autres campéphages, des verdiers chamailleurs…

Un immense circaète brun a capturé une péliade que ses complices serpentaires lui disputent aussitôt...

Viennent compléter ce tableau de rapaces et de charognards, les hobereaux gris bleu, les faucons laniers et pèlerins, les crécerelles à moustache, les harpies féroces à la huppe hérissée, les griffons himalayens, les busards cendrés, les faucons gerfauts, les sarcoramphes,  les faucons héronniers ou gruyers, les écoufles milan, les faucons merlin ou émerillons, les autours somaliens, les audacieux uraètes, les gypaètes barbus, les condors siffleurs dépourvus de syrinx, les busaigles, les éperviers, les petites nyctales, les aigles philippins mangeurs de singes, les balbuzards fluviatiles au pennage sombre, les milans noirs et leurs milaneaux , les émouchets gris, les buses pattues ou rouilleuses, les messagers sagittaire, les pygargues à queue blanche, les orfraies pêcheurs, les vautours percnoptères, les sacrets, les strigidés (harfang, strix…), les lanerets, les tiercelets, les fauconnets à collier, les bondrées apivores, les urubus... 
               
                           à suivre...                                     Oiseau26.gif

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Drôles d'oiseaux (2)

5 Février 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

                                                                   

oiseau-picvert.gif

                                                                                                                                                                      
                 Les Amis d'Al (suite)
 

Un grand arbre, type pacanier ou hickory américain, transformé aussi en une immense volière, se voit noyé sous les cuicuis de dizaines de plocéidés babillards genre moineaux et moinillons "friquets", soulcies ou tisserins noirs à l'instinct grégaire ; autant de choucas, des craves à bec rouge, des choquards (chocard), des corneilles mantelées, des corbeaux « freux », des tourdes (grives), des martins mauriciens, des guêpiers écarlates, des paridés ( rémiz, nonnettes…), plusieurs turdidés à l'image de quelques grives litornes, mauvis ou drennes (draine, s), de rougequeues à queue rousse, mais aussi de monticoles bleus, de mélodieux rougegorges, de gorgebleus, de bulbuls des jardins, de rossignols…)

... Et l'on s'écarte pour laisser entrer étourneaux sansonnets, engoulevents abyssiniens, roselins pourprés, sternes fuligineuses, souïmangas "malachites", sittel(l)es kabyles,  échelettes, loriots scaldiens (oriolidés) ainsi que les mésangeais à la voix éraillée, les agasses (pies), les geais, les merles, les tarins des aulnes, d'élégants chardonnerets en quête permanente de centaurée, des salanganes réunionnaises, des amadines "cou coupé", des bouvreuils "pivoine" à tête encapuchonnée, des quiscales aux reflets mordorés, des tangaras organiste et bien d'autres thraupidés, des colins écailleux, des piverts (picverts), des arondes, des lévirostres, des combassous sénégalais, des traquets oreillards dont les appels claquants ne semblent pas gêner... 

... les phragmites des joncs, les quéléas somalis, les fournier(e)s roux, les tyrans patagons, un tichodrome des murailles, les verdins, moult(es) malures, un kookaburra albinos, les linottes mélodieuses dont les mâles arborent leur plumage nuptial d'un rose délicat, les bouscarles , les ibijaux, les tyrannidés gobemouches et les moucherolles des aulnes, les rolliers (rolles) à longs brins, les orioles (troupiales) les toucans à carène,  les pies grièches, les margots, les gorgerettes, les bruants "zizi" au croupion olivâtre et d'autres bréants de type "ortolan" ou "proyer", les bergeronnettes printanières, les merleaux, les troglodytes, de nombreuses jocasses et même un alcyon pie (si, si !)

           Un couple de cincles assoiffés cherchant à se désaltérer, se rue sur un ravenala, pendant que s'agglutinent au pied d'un figuier sycomore, sarcelles, bisettes et mulards, ainsi  que les butordes mugissantes, les spatules blanches, les pluviers guignards, les pluvians, les chevaliers aboyeurs, les milouins, les hareldes kakawi (cacaoui), les fuligules "morillons", les fulmars boréals (boréaux), les foulques cornues ou macroules, les macreuses à front blanc, les glaréoles auréolées, les plongeons à bec blanc, les puffins à silhouettes cruciformes, les guillemots, les butors étoilés, les kakawis (cacaouis), les pilets eurasiens, les tadornes cascaras, les malarts (malard), les souchets barboteurs, les eiders « mandarin », les huîtriers cocasses aux piaulements si distinctifs, les échasses blanches, les albatros à sourcils noirs et narines tubulaires,  les frégates cookiennes, les phaétons éthérés, les cardinaux rouges béliziens, les colverts à poitrine chocolat...

     ... les râles braillards, les barges rousses, les tantales à tête chauve, les ibis tasmaniens dits "à cou de paille", les pélicans bruns plongeurs, les tournepierres, les canards carolins, les marouettes noires, les nettes rousses, les érismatures à barbillons, les gracieux harles couronnés, les alouettes des champs, les garrots à l’œil d’or, les gravelots mongols, les labbes parasites,  les avocettes remarquables par leurs bec retroussé si typique, les jacanas "coureurs de nénuphars" (nénufars), les gelinottes, les poules "marans" et "houdans", les courlans boiteux, les gangas eurasiens, les colombines, les gouras joliment huppés, les océanites tempête, les guifettes noires, les bécassines sourdes, les vanneaux à huppes occipitales, les macareux « moine » - ces clowns de mer avec leur curieux bec bigarré - les macareux rhinocéros,  les paradisiers ou oiseaux de paradis, les grèbes esclavons ou mitrés, et encore bien d’autres anatidés…

                                            … On assiste à une véritable chicaya de bassecour avec l'arrivée d'une tripotée de galliformes tels que des perdrix grises et des faisans mikado, une pénélope halbrenée,  d'élégants francolins, des hoccos à face nue, des mégapodes indonésiennes, des colins californiens, des cailles des blés, des tétras canadiens, des lagopèdes alpins, des paons bleus, dindon ocellé et bien d'autres gallinacés ; puis, des gelines, des gallinules tasmaniennes, des pintades, des poussines, des leghorns dorées, des poules sultanes, des wyandottes argentées, des oies cendrées aux mouchetures foncées, des bernacles à cou roux (barnache, bernache), des jars, des tétras "cupidon" et nombre d’ otididés…  

    Et puis… une foule d'ardéidés, des hérons bihoreaux, crabiers et des hérons pourprés panaméens (panamien), de grues couronnées, un oedicnème aux yeux écarquillés, un syrrhapte paradoxal, quelques pouillards esseulés, des cailles arlequin et leurs cailleteaux, des poussins nidifuges, des quetzals resplendissants (trogonidés), des râles des genêts, des kagous (cagou) à crinière, une paonne et son paonneau, des bécasseaux minute, des rallidés hawai(i)ens, un mégapode mélanésien, des durbecs des sapins, des marabouts à l'allure de frac, des kamichis à collier, des dromes, un jacamar à longue queue, un chevalier sylvain, un autre "guignette" , des gruidés caronculés et leurs gruaux cendrés (gruon), un grand skua très agressif, des bisets frugivores, une effarvat(t)e roussâtre, des oisons guinéens, des corbillats et autres béjaunes se rafraîchissant dans une gouille en attendant la béquée (becquée), des clouques, des palombes, des maubèches, des leipoas ocellés, des talèves takaés, un coquâtre ...
      "Argol", un rupicole ouagalais envoie un « coquerico » (cocorico) strident à l’adresse des coqs tokyo(ï)tes à huppes érectiles dont certains étalent avec fierté des rectrices de plusieurs mètres. Aussitôt, le signal interpelle les pigeons colombins, les géopélies malaises, les tourterelles turques, les manchots pygmées, les manchots papous, un cygne tuberculé, un argus…  

Parmi les nombreux gruiformes également présents, une outarde canepetière tente de retrouver ses outardeaux parmi les judelles, les calaos bicorne, les flamants roses à bec lamelleux, les cigognes blanches, ou encore les laridés avec les mouettes tridactyles, les perdrix bartavelle, les hoazins aux griffes alaires, les lophophores népalais, les sulidés (pélicans, fous péruviens...), les gorfous sauteurs qui voient des drontes partout…

... Et une pariade de carinates à bréchets (néognates), des goélands argentés, des kiwis australs (austraux), des cormorans pélagiques, des blongios chinois, des anhingas roux, un chionis blanc, des huards (huart) à collier, des épimaques, divers pingouins ou alcidés dont quelques pétrels « cul-blanc », des jabirus… ainsi que deux cigogneaux égarés et une flopée de canichons criards nasillant gai(e)ment sous les cinchonas… Coincoin, coincoin ! Une vision carrément hitchcockienne !

… Et "Jarnicoton ! Que d'oyes au pied de ces oléacées !!         
    Deux traquets "motteux" se régalent de fourmis rouges au pied d'un éphédra, non loin des ratites qui occupent également les lieux, dignement représentés par quelques spécimens "nandous", des aptéryx (kiwis austraux et néo-zélandais),  des casoars à casque hyper balèzes (balèse, balaise) presque aussi mahous (mahousse, maous) que des "dinornis" ou des (a)epyornis, des autruchons, des émeus australiens et un tinamou andain égaré tellement sclérosé qu'on dirait un papegai...

 

   Et pendant que cette abondante population aviaire (avien, avienne) ramage, brait, croûte, appelle, criaille, grisol(l)e, claquette, chuinte, glatit, piaule, jase, cacarde, glougloute, glapit, cajole, graille, nasille, gazouille, trisse, croasse, chuchote, jacasse, pépie, caquette, chante, rit, roucoule, gémit, craquette, margot(t)e, carcaille, trompette, pituite, craque, trille, clapit, braille, hue, bouboule, cancane, froue, (h)ulule, bouffe, craille, miaule, turlute, coucoue, coucoule, siffle, pleure, croule, babille, glousse, margaude, tiraille, glottore, jargonne, flûte, rappelle, cacabe, réclame, jabote, cause, fredonne, dégoise, courcaille… ou zinzinule tous azimuts, sur les hautes branches d'un phoenix, une brusque algarade oppose deux torcols fourmiliers (torcou, famille des picidés) qui se poursuivent bruyamment, dérangeant ainsi les halbrans et autres corvidés qui ont pris position face au spectacle impromptu des minets, ajoutant encore à la cacophonie qui règne céans. 
                                                          

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             à suivre...

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Les primates

1 Février 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

       Les Amis d'Al (suite)     Singe21.gif

D'autres animaux tout aussi bruyants, et qui ne sont pas venus pour un bunraku ou un jingxi, piaffent d'impatience. Ils n'ont pas attendu l'invit ou le fairepart pour squatter et ambiancer  les raphias, les karités, les papayers, les borasses (borassus), les kapokiers et les azeroliers voisins en attendant la cérémonie : ce sont nos amis primates, venus en force, pour l'occasion.  

Des airs de makossa proviennent des baumiers (balsamier) où les saïmiris grimaciers semblent avoir la « grulette » ou la grat(t)elle à les voir s’ébrouer dans tous les sens, pogotant furieusement dans un entrelacs de lianes, tout joices, créant un sacré barouf(e) (baroufle). Complètement hystéros, des frappadingues, pas des primés de coolitude ! Souffriraient-ils d'acathisie (akathisie) ?! Avec eux, "Pierrot", un ouarine gueulard un peu barjo(t) qui a dû avaler au moins un jalapeño pour avoir ce teint rubicond, et "Patrice", un atèle shabien un peu foutraque, jouent les matamores trapézistes à la cime des grands figuiers branchus genre "banian", au risque de s'énuquer ou finir coufles, et juste pour épater « Grazioso » (gracioso, s) un fier magot dakarois, très girly,  un trissotin un peu berlaud en robe gris bleuté dont les seules callosités fessières semblent en émouvoir plus d’un.   

  
   Des ursidés (ours, pandas...) ainsi que d'autres cébidés, tout autant arboricoles mais moins sinoques (sinoc, cinoque), (sapajous jaunes, capucins, sagouins, doucs, ouistitis pygmées ou marmousets…) ont 
formé un attroupement autour d'un jacquier (jaquier) dont les fruits (jaque, jacque) qui pendent au pied de l'arbre, gros comme des ballons de basket, en intriguent plus d'un...

D'autres se gobergent aux étages inférieurs, grignotant parfois l'écorce d'un simaruba. Avec eux, deux baribals criseux un peu branques mais pas malnutris ainsi qu'une tripotée de talapoins boyomais qui ignorent sans doute la "malacie", boulot(t)ent voracement gemmules, maracu(d)jas, mangos, chérimoles, noix de badame, azeroles, kakis, gombos, acérolas (acérole, s), yuzus et autres fruits pulpeux et goûtus, tels des morfal(e)s ! Pas une seconde sacrifiée à l'épépinage, quelle razzia, et quelle gabegie !


     Cette mangerie insensée des singes de mangrove laisse perplexes gibbons et siamangs qui, pressentant du rififi, choisissent d'ignorer ces goulaf(r)es pour faire les mario(l)les (mariol, s) dans les casuarinas et les sapellis, se balançant d'un bras sur l'autre avec une agilité surprenante. Dans les hauteurs, nombre de sciuridés, phalangers, pétaures, anomalures, galéopithèques, polatouches et autres écureuils volants déploient leurs patagiums pour exécuter d’élégants vols planés entre sipos et wacapous. Le trafic aérien est si dense que ces kékés des cimes risquent à tout moment de s' emplâtrer.

Cette poilade ne fait pas l'unanimité chez les opossums laineux, les sarigues australes et les dasyures qui, ne possédant pas de membrane alaire et peu fanas d'acrogym, se racrapotent timidement aux étages inférieurs pour ragoter tranquillement et déguster des pitayas sous une feuillée improvisée .

Un groupe hétéroclite et cosmopolite de marsupiaux, rongeurs,  lagomorphes…et autres gugus (guguss, gugusse) un peu zarb(i, ie)s s’est formé sous les gravelins, sur un tapis de calathéas et marantas (marantes ou dictames).

On recense encore des kangourous roux, des quokkas, des wombats ou phascolomes, des dendrolagues à longue queue, des numbats australs (austraux) mangeurs de termites, des péramèles lapin, des wallabies    (wallaby, s) bicolores, des pétrogales à pieds jaunes, des loutres marsupiales, des pacas mexicains, des thylacines tasmaniens, des spermophiles, des bièvres, des hutias caraïbes, un bandicoot épineux, des couscous gris, des marmottes fouisseuses, de nombreux muridés et murinés, des pipistrelles communes et d'autres pygmées, des renards blancs volants (chauve-souris vanuataises), des surmulots dits "rats bruns", des taupes à nez étoilé, des cabiais (capybara, s), des spalax ukrainiens, des roussettes égyptiennes, des noctules, des sérotines bicolores, des oreillards gris, des potorous tridactyles, des hamsters russes, des damans ou hyracoïdes, des ondatras musqués, des lemmings des toundras norvégiennes, des loirs muscardins, des chinchillas andins, des lièvres "antilope" venus en famille (levrauts, levreaux, levrons, levronnes, levrettes), des lièvres des pampas ou maras, des lièvres siffleurs ou pikas, des viscaches péruviennes, des murmels, des myocastors (myopotame, s),  des échidnés futuniens à long bec, les étonnants ornithorynques, des carcajous ou gloutons, des desmans pyrénéens, des gerboises naines à cinq doigts, des campagnols ou rats taupiers, des mériones lybiennes, des grandes gerbilles ouzbekes (uzbek,e), des lérots, des ragondins ou rats épineux, des pacas paraguayens, des octodons chiliens, des athérures malais, des chipmunks sibériens (tamias), des acouchis, des coendous ou porcs-épics brésiliens, des agoutis ou grands aulacodes…                

      à suivre...         singe-ouistiti.gif 

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Les primates (2)

25 Janvier 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

               Les Amis d'AL (suite)   singe03.gif


 ... Dans un obéché géant (un colatier, kolatier) transformé en clandé, plusieurs colobes qui ont chaussé des gougounes et revêtu un yukata, se tapent une jasette en s’épuçant consciencieusement. Avec eux, «Zézette», "Zguègue» et "Bangala", trois patas pleureurs -qui ne pratiquent pas le cumulet- se la jouent « amoroso » ; nos queutard(e)s coolos qui ont dû prendre du poppers, se font semble-t-il, des mamours dans un grabat improvisé, à l'abri de ces chtarbés trapézistes ; à moins que ce ne soit une séance de reiki ?... "Foufoune" et "Quéquette" (quiquette) n'ont pas trop la gnaque (niaque) non plus ; nos deux bonobos gaboronais(e) qui ne cherchent pas la gourmade, s'adonnent au jeu de la mourre dans un coin latifolié, entre deux pioncées. Les cercopithèques quant à eux, se saluent « nez à nez » avant l’épouillage, avec un sourire concupiscent...

       Non loin de l'"arbre lupanar", cytises, kolatiers, jujubiers, mangotiers et autres arbres riches en fruits, accueillent encore de nombreux quadrupèdes, hapalidés (ouistitis à toupet), sajous (saï), grivets (vervets), lorisidés, cynocéphales, tamarins labiés, rhésus, entelles ou  langurs, lagothrix (lagotriche), babouins et géladas, mangabeys à joues blanches, moustacs à oreilles rouges et autres frugivores… Une belle brochette de simiens braillards  et destroys dont certains - les plus gratteux -  sont constamment en bisbille ; quand ils ne se jettent pas les gratteculs (grattacul, s) à la figure, ils se « frit(t)ent » ou se chicot(t)ent because (bicause) les délicieux jujubes et kumquats.          

Houla, woh ! S'exclame "Papi" (papy) Tricotin, un saki gibbeux hirsute et potu qui a passé l'âge de farcer ou gaminer. Pas le genre à aimer les guilis, il va nous faire une poussée d'eczéma (exéma). Excédé par le ramdam de ses colocs "chelous" et un chouya (chouia) trop spit(t)ants à son goût, le vieux kroumir chialeux se retient de les savater et choisit de se reclure en maronnant dans une sorte de boukarou raboudiné, déjà  squatté par des confrères prosimiens bien plus cools, occupés à jouer au ma(h)jong ou à piapiater avec des microcèbes "mignons".

Ils sont vite rejoints par un groupe de makis, des loris grêles, des galagos, des propithèques, des lémurs dodomais, des hapalémurs et des lépilémurs, des avahis laineux, des koalas et des indris malgaches...  Avec eux, pas de chialage et hum... ca sent le romazava et l'anisade !

Dans un fraké voisin, d'où s'échappent le son lénifiant d'un gagaku shakuachi et les effluves entêtants du patchouli, des sifakas soyeux ou propithèques, d'autres lémuriens gnangnans et déstressés sont suspendus aux branches, un senorita (séniorita) coincé au bord des lèvres pour certains, ou en recherche de bienêtre pour d'autres qui pratiquent le zazen. Ils ont l'air knockout(s). Dans leur pousada improvisée, on ne parle pas de l'indice nikkei et ils offrent des baies de goji en guise de bienvenue ; deux colobes guérézas sales comme des bougnats, attirés par des odeurs de barbecue (barbec), sont néanmoins refoulés alors qu'ils pensaient s'envoyer une binouze (binouse) bien fraîche en visionnant un sextape ou un peepshow... Les vanupieds et les traîneux bofiauds et crotteux ne sont pas admis au clubhouse !

Avec nos hipies (hippys) chics, Kiki, un tarsier spectre qui ne cause que l'adamawa et un peu de nouchi ; un être fascinant possédant des yeux énormes et deux paires de mamelles ! La nature s'est ingéniée à créer un animal fantastique, à la fois grotesque et macabre, en engendrant ce gnome irréel. Ces cagnards, imités par un petit groupe de pottos malawittes (malawiens) roulés en boule et par deux ouakaris ensuqués, pioncent dur, comme piqués par l’hématobie ou la mouche tsétsé, ou peut-être pour avoir snif(f)é quelque reniflette genre kétamine ou ibogaïne...

Des fanas de bronzette et de mémérage, rien de bien trip(p)ant, pas des amateurs de jive ou de te(c)ktonik, non, et pas vraiment des ambianceurs ces junkies (junks, junkys) !

  
    à suivre...    undefined

                                   

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Tamias, sousliks et xérus...

20 Janvier 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

        Les Amis d'Al (suite)           

  
... Devant tant de maboul(e)s et de faignants (feignant, fainéant) patentés, tamias, sousliks et xérus, tout ébaubis et épouairés sous l'"arbre-bouteille", en oublient leurs provisions de pacanes. Nuocmam et Régalia, deux toupayes (tupaïa, tupaja) schizos bien plus punchys, exécutent un gymkhana dans les arganiers avec la vivacité des écureuils, se cramponnant aux épaisses lianes, presque aussi grosses que des amarres de paquebot.  


  Au pied des épineux, deux fourmiliers honduriens, "Putto" le tamanoir et "Raca" le  myrmidon (mirmidon) didactyle, montrent qu’en attendant le colloque du maître, ils ne sont pas là pour vapoter, zigonner ou foutimasser. Les bricolos ont entrepris de génocider les fourmis, éventrant termitières et fourmilières avec leurs puissantes pattes griffues, pour y introduire leurs longues langues visqueuses. Et tout cela sous l'œil ahuri de leurs cousins : « Cromalin » un tamandua niquedouille, « Nicodème » un bradype languide tout aussi nigaud, et « Catéchol », un oryctérope coquebin et péteux handicapé par un colobome. Les trois zozos, pas chipotiers pour trois sous, semblent jouer les "cibares" flagadas depuis le tronc creux et flacheux d'un kawa (kava) où ils ont choisi de s'évacher.          

    Après cette franche lippée, et par la vue des termites alléchés, trois rossards cing(h)alais - un tatou, un pholidote et un pangolin géant - s'approchent en tapinois, jubilants, certes pas pour consulter un keepsake, ni pour jazzer, mais avec l'intention de cousiner pour partager ces agapes. Un chopin de premier ordre pour nos xénarthres affamés. "Tonie", un priodonte guyanien, "Tuthie" et "Frottis", trois darbons complètement miros (miraud, e) aux yeux atrophiés, les rejoignent en se pourléchant les babines.

Furax, et rechignant à se laisser enkikiner sans moufeter (moufter) par ces cacous cradingues (crade, crado, cradot, cradoque, cracra) et déjantés, nos xénarthres pétardiers qui ne sont pas des jocrisses, envoient crûment les galapiats se faire lanlaire ! Gloup(s) ! Les importuns, agonis d'injures, voyant l'instant mal choisi pour engager une oaristys ou faire des chatteries, n'ont même pas le temps de héler un zémidjan ou autre mototaxi pour filer. Ils oublient bien vite la galéjade et caponnent finalement, opérant promptement un savant repli stratégique sans réclamer de bakchich, avant de se faire gnaquer (niaquer) et finir transformés en "charangos".

           

       Moins joviaux (jovials), papions, drills et mandrills au masque facial expressif, investissent un muretin moussu, jartant au passage trois ou quatre scinques à langue bleue qui se doraient au soleil. Pendant que ces derniers se délectent de forficules et de fourmis rouges, d'autres ne souffrent pas d'aphagie : ce sont les discrets nasiques à trompe (proboscis), les chimpanzés ghanéens aux membres tortus, les babouins cynocéphales, les macaques rhésus jakartanais à face cramoisie et les hamadryas accréens  qui se régalent de feuilles fraîches et de bourgeons melliflus sous les cassie(r)s et les mahalebs.

A l'abri d'un hallier, nombre de pongidés tchadiens ou gabonais jaspinent posément en toute zénitude, au milieu des bauhinias, des crotons, des amomes et des voandzous. Ils se régalent de maniguettes sous la férule de "Yin Gong" et « Gargantua », deux gorilles rwandais (ruandais, e) titanesques aux biscotos (biscoteaux) saillants, qui ne sont pas là pour un couvige ou pour un jabadao ! Des castar(d)s qui ne pipeautent (pipotent) et ne pétochent pas ! Pas des des filles de prisunic, de vrais « bibendums » !

Nos mastar(d)s ne sont pas des boyscouts mais s’écartent néanmoins à l’arrivée de « Broum et « Schproum » qui imposent le blackout, un kodiak alaskien lourdaud et un grizzly (grizzli) cyclopéen répondant au doux nom de Teddybear, deux malabars sosots et pètesecs catégorie superlourds sans faire de muscu, et qui n'auront pas besoin de présenter un pass pour poser leurs cinq quintaux de viande. Chaud devant les morbaques, et youp la boum ! 

L'écozone en a pris un coup avec nos brisetouts. Non contents d'espanter leurs congénères et massacrer de nombreuses cagouilles, ces glandus culot(t)és qui ne la jouent pas vraiment "fugato", ont écrasé sur leur passage un gingembre coquille (alpinia zérumbet) et une jolie fleur au rhyzome tubéreux, très odorante, dont les longues feuilles lancéolées fournissent une ombre précieuse à une population grouillante, au ras du sol. Ils ont également écrabouillé un rafflésia (rafflesie) rouge ocre, libérant ainsi une odeur nauséabonde qui attire aussitôt une armée de mouches.

à suivre....                 undefined

                                            

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Les canidés...

15 Janvier 2008 , Rédigé par Emmanuel Publié dans #LES AMIS D'AL

   Les Amis d'Al (suite)

 

                   

Nullement dérangés par les simagrées de ces homininés (hominien, hominidé) folingues  et autres pignouf(e)s, ils sont une tralée de canidés foldingues (folledingue), de mustélidés, de fissipèdes et de nombreux insectivores et carnivores installés en meute à l'ombre des mangliers et des moringas, juste au bord d'un arroyo guéable :


Lycaons au pelage bigarré (cynhyène, s), coatis bruns, musaraignes carrelet et crossopes aquatiques, martres pêcheuses, tayras ou martres à tête grise, zibelines, skuns (skunks, sconse), hermines macanaises,  putois marbrés, coatis bruns, visons, belettes bondissantes, pandas roux, une fouine borgne(sse), tenrecs (tanrecs), hérissons, tatous, pachyures et autres soricidés, fossas, fossanes, roselets, mou(f)fettes patagones, zorilles libyennes, blaireaux eurasiens, galidias (galidie, s), viverridés (binturongs, civettes palmistes, genettes angolaise, linsangs rayés), mangoustes, nandinies, kinkajous, chacals à chabraque, dingos, ratels, grisons, racoons, fennecs, corsacs fox, dholes, goupils, renards tibétains au pelage immaculé, protèles, loups abyssins,  hyènes tachetées, coyotes et autres clébard(e)s tentent de cohabiter en bonne intelligence. Certains d’entre eux, un peu trop cabots, se font parfois traiter de clebs.

       La vie s'organise au sein du groupe canin, dans une incroyable chienlit ; ça halène, ça jappe, ça vagit, ça glapit, ça hurle, ça clabaude et ça s'invective dans tous les recoins. Bim ! Arf ! Argh ! Paf ! Ouille ! Bing ! nananère ! Quel petchi !

Quelques pitous pépères profitent de l'attente pour peaufiner leur scrapbook, mais d'autres plus volubiles et toujours partants pour le "rif" (riffe, riffle, riflette), mettent un sacré binz. Quelle marrade ! C'est la chenoille qui se croit à la cantoche ! Taratata ! Les jeunes clabauds poupins qui ne pensent qu'à s'enjailler, se font gourmander et subissent la bronca des parents, des bouviers wallons. Pour les faire patienter, ces derniers proposent à leurs choupinets botsards des flipbooks, une partie de couyon, des chamallows, des doughnuts (donut, s) et des chiclettes.
- "ouaf, ouaf, tiguidou ! Lol ! approuvent les trublions en herbe", accourant à toute vibure en tendant la papatte.  


Une tripotée de spécimens rares dont deux zinnekes rageux (avec un vrai caractère de chien) ont répondu à l'appel de leur "messie", qui pour l'heure, reprend quelques forces sous l'ajoupa, en terminant un reste de ttoro avec un quignon de khobz rassis, un morceau de maredsous, des rousquilles à la cannelle et une rawette de lait de coco. Il en profite pour revoir son bestiaire (bréviaire animal) en forme de makémono (makimono), avant de laïusser. Dans cette mosaïque canine très très panachée,  on compte encore :

Des lévriers afghans et leurs levron(nes), des whippets très britishs, des barzoïs russes très aristos, des sloughis arabes, des teckels hessois, des york(shires) terrier, des labri(t)s pyrénéens qui ne cessent de rouméguer, des malinois liégeois, des bobtails anglais marchant l'amble, des loulous poméraniens, des griffons vendéens, des brachets tyroliens, des setters irlandais, des huskys (huskies) sibériens, des tosas japonais, des beagles courants et pas bégueules, des cyons asiatiques, des otocyons africains, des briards, des beaucerons, des bergers anatoliens, des mastiffs trapus, des samoyèdes, des corgis gallois, des cockers, des boxers courtaudés, des corniauds abâtardis et des corniots de pure race bâtarde, des pitbulls démuselés, des goldens retrievers, des pointers, des ratiers, des leonbergs musclés, des harriers, un pinscher acajou, des malamutes alaskiens, des braques hongrois, des bichons bolonais, un patou pyrénéen, des dalmatiens, de nombreux labradors, des carlins au look atypique, des barbet(te)s joliment frisé(es), des springers gallois, des foxhounds anglais, des bulldogs (bouledogue, s) gigot(t)és, des fox, un chien viverrin, un schipperke, des épagneuls pékinois, des doguin(e)s, des sharpeis, des dobermans, des caniches, des schnauzers tyroliens, des rottweil(l)ers,  un danois, des chowchows, des mâtins espagnols et napolitains, des cairns , un greyhound, un griffon  korthals, un chihuahua à poil long, des bassets artésiens, des westies portant le kilt, un groenendael, des shibas, des akitas, des spitz à fourrure et d’ autres fins limiers…

Parfumée au "numéro 5 de chenil", "Lacis", un colley écossais très collet monté (le chienchien à sa mémère !) et très fashion, a fait également le voyage, escortée par son roadie "Bobby", un airedale cacochyme plus mélancolique qu'un fadiste. (Sûrement impaludé depuis sa rencontre avec l'anophèle, ou gogeant quelque dengue locale... )

Accablée par un terrible cagnard, les aspléniums et autres fougères géantes qui pullulent alentour lui fournissent un parasol providentiel sous lequel elle peut contempler à loisir les splendides orchidées, ces fleurs zygomorphes souvent épiphytes et si bien adaptées à la canopée (orchis variés, anthuriums, cat(t)leyas, oncidiums, digitales, ophrys spéculum, vandas...) ; un voyage haut en couleur !

        à suivre...       undefined                     

 

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